mes plus belles pensées…

« presque tout ce que vous faites n’a pas une grande portée, mais il est très important que vous le fassiez ». Mahatma Ghandi

« On s’irrite moins en fonction de l’offense reçue qu’en raison de l’idée qu’on s’est formée de soi ». Chateaubriand.

« Un peu de sottise avec beaucoup de mérite ne nuit pas : cela fait levain ».  Charles augustin Sainte beuve

« L’expérience est une lanterne acrochée dans le dos qui n’éclaire que le chemin parcouru … » Confucius

« Cogito Ergo Sum » = Je pense donc je suis ». Decartes

Oujda la mutante…Quelle ville sera t- elle demain?

A Oujda, l’heure est à la métamorphose et aux mutations urbanistiques. d’une ville horizontale et tentaculaire, elle se voit, enfin, développer en hauteur… grâce à la dérogation! Pour accompagner cette nouvelle tendance des voies ont été élargies, des places aménagées… Oujda la contemporaine n’a résolument plus rien à voir avec son ancêtre la millénaire… La ville où jadis prônait la pierre et les palmiers devient un large laboratoire de béton… Le rythme de métamorphose est tel qu’il nous interpelle et nous invite à méditer sur le sort de cette ville qui se recrée au coup par coup. Quelle ville sera t-elle demain? une ville contemporaine compacte et compétitive? ou bien un espace flou, sans âme, fruit d’une anarchie urbaine et d’une héterogeneité conséquente?…que pensent les Oujdi de la tendance forcée de leur ville? sont-ils aptes à s’adapter à ces mutations à adopter ces nouveaux espaces sans se sentir étrrangers à leur ville? comment mieux relier tous ces quartiers de la ville que tout sépare (catégorie sociale, espaces et mentalités)? comment préserver de grands espaces naturels dans cet amas de béton?  comment développer la mise en valeur du patrimoine et lui permettre une réhabilitation adéquate? et enfin, comment renforcer l’attractivité d’une ville longtemps oubliée et marginalisée? peut être faudra t-il débattre de toutes ces questions et bien d’autres avant d’aller plus loin dans la métamorphose de la ville, et ce, dans l’intérêt des générations oujdis présentes – et mieux encore des générations futures…

Actuellement, nos architectes sont présents dans les Régions sur plusieurs fronts : renouvellement urbain, habitat social, villas économiques…leur rôle s’est vu évoluer dans un laps de temps très court de la conception d’un espace de vie restreint à la création de nouveaux produits, au marquage spatial d’une ville… 

Constat partagé : nos architectes ne sont pas préparés à ce genre d’interventions, en tout cas, beaucoup des projets initiés ou en cours de réalisation souffrent de ce déficit. 

Tiraillés entre le travail de détail architectural où ils excellent et un travail d’homogénéité urbaine qui leur est demandé, dans des délais, souvent,  records, nos architectes ne savent plus où donner de la tête. Sans omettre les problèmes de communication qu’ils rencontrent liés, notamment, à la multiplicité des acteurs (autorité locale, Ministère, promoteurs immobiliers…) d’une part et d’autre part, au défaut d’encadrement qu’ils peut leur être assuré par ces derniers étant, eux-mêmes, incapables, de par leur faible expertise, de gérer des projets de cette envergure. 

Certes, si actuellement on peut mesurer la force des évolutions et mutations urbanistiques et architecturales dans nos villes, notamment,  la prégnance de nouveaux produits… l’évolution des compétences professionnelles, aussi bien d’un côté que d’un autre, quant à elle reste fragile et très peu palpable. 

Bref, pour que ces interventions puissent être réussies et marquer positivement “
la Ville” des compétences sont à créer et des valeurs sures à injecter dans nos administrations… 

Ceci demandera certainement du temps, des efforts, du cœur et surtout beaucoup de bon sens…arriverons nous à en avoir assez pour réussir « nos villes » ? Pourquoi pas… 

Bonjour tout le monde !

Parler d’architecture, d’urbanisme, d’art… au Maroc en toute simplicité et objectivité pourquoi pas? cogiter sur des questions en relation avec notre culture, notre héritage et ce que nous en faisons actuellement, pourquoi pas?. Se poser des questions excistancielles pour des réponses approximatives sur nos politiques d’aménagement de l’espace et leur degré de réussite ou d’echec, Pourquoi pas? et enfin, par le biais de cet admirable outil qu’est internet, partager tout simplement des cogitations,  avis, expériences et vécu.  Bienvenue à toutes celles et ceux qui voudrons tenter l’aventure…Et on ne sais jamais peut être pourrons nous trouver des idées d’actions plus adaptées à nos problématiques locales…encore une fois Pourquoi pas?

Aziza DAHABI Architecte